Bientôt février, ses carnavals et ses cortèges. Cela m’a donné envie de me replonger dans mes souvenirs d’un Week End à Venise pendant la saison du carnaval. Magique toute l’année, la cité l’est d’autant plus quand les quais, les ponts, les places, les devants des palais sont envahis par une foule masquée qui déambule joyeusement, danse, chante et parade.
Mais surtout partez à la découverte de la Venise secrète. En moins de 5 minutes, on peut passer d’un endroit envahi par une foule de touristes à une venelle déserte où l’on n’entend que le bruit de nos pas qui résonnent. Le soir, il règne dans ces petites ruelles une atmosphère envoûtante. La cité est la ville des alchimistes et des congrégations religieuses (les Scuolas, l’Ordre des Templiers, les chevaliers de l’Ordre de Malte…) d’où cette aura de mystères…
Des musées, je n’en ai fait aucun ! Pas assez de temps et pas suffisamment intéressée par l’Art. Venise, c’est pourtant une concentration unique de chefs d’œuvre répartis dans plusieurs beaux musées. Ceux généralement recommandés sont le Musée Guggenheim, la Galleria dell’ Accademia et le musée Storico Navale.
Si l’on n’a pas envie de s’enfermer, la ville est de toute façon un musée à ciel ouvert car la cité fût un laboratoire pour les plus grands architectes de leur temps. On retrouve toutes les influences : byzantine (Coupole San Marco), gothique (Eglise Santa Maria Dei Frari et quelques parties du Palais Ducal), renaissance (Cour du Palais Ducal et tour de l’Horloge), classique et baroque (Ponts du Rialto et des Soupirs).
Se diriger dans Venise n’est pas chose aisée mais sur les murs de toute la ville sont indiquées les grandes directions (Rialto, San Marco…) donc impossible de se perdre ! N’hésitez donc pas à déambuler sans itinéraire précis pour découvrir ses petites cours intérieures, ses portes dérobées…
Il faut en revanche partir avec de bonnes baskets (et des vêtements chauds !!!). Il n’y a ni métro ni bus à Venise. Ici ne circulent que les Vaporetti (bus flottant). Les bateaux taxis sont plus onéreux. Il ne faut pas louper, pour une somme dérisoire (50 cts à l’époque mais c’était en 2005 !), la traversée du Grand Canal à bord d’un Traghetto…
Et puis bien évidemment la Gondole, piège à touristes dans lequel pour une fois je ne suis pas tombée (le grand canal non plus… malgré les multiples vins chauds bus pour me réchauffer!). Faut dire qu’rmiste à l’époque, le tiers de ma rémunération était déjà passé dans le financement du trajet Paris – Venise (les voyages en bus forment la jeunesse…). Il aurait donc fallu que je craque le PEL ou fasse craquer un vénitien pour pouvoir me l’offrir :-))