Plus de 200 coureurs sur des chemins impraticables, des hordes de spectateurs frénétiques sur les bords des routes pavées et un beau soleil…
Quelques données sur la 115ème édition de la Reine des Classiques…
257 km entre Compiègne et le Vélodrome de Roubaix dont 55 km pavés.
Créée en 1896, elle est l’une des cinq grandes classiques du sport cycliste, avec Milan-Sanremo, le Tour des Flandres, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie.
Sa spécificité, son exigence, ses possibles dangers, découragent les coureurs de grands tours.
« L’Enfer du Nord », appellation autrefois honnie, est devenu un motif de fierté pour les habitants.
Mais au fait, pourquoi l’appelait on l’Enfer du Nord? J’ai entendu plusieurs théories. La plus logique serait la référence aux pavés, véritable enfer pour les cyclistes. Mais en visitant un musée récemment, j’en ai lu une autre: A l’automne 2018, au cours de leur retraite, les troupes allemandes se sont livrées à des dynamitages systématiques, d’ouvrages d’art, d’usines, d’installations minières… Ce sont les journalistes parisiens, qui ont couvert le 1er Paris-Roubaix après la guerre, qui, les premiers, ont alors parlé d’Enfer du Nord…