Arriver un samedi 6 mai vers minuit quand la Féria de Abril s’arrête le 6 mai après une semaine de fiesta non stop…c’est moche ! Une fois de plus j’aurais dû ouvrir mon guide avant de prendre mes billets !
A part cela, tout fût un régal et c’est pourquoi: une semaine c’est trop court !! 10 jours semblent un compromis idéal pour visiter la région. Petit résumé des choses à faire et à voir…
La liaison Aéroport – Centre Ville se fait facilement en bus (EA pour 6 euros l’AR) sinon en taxi (tarifs réglementés : environ 22 euros en semaine et 30 euros lors des grandes manifestations). Attention, comme ils travaillent au forfait, beaucoup roulent très vite… ou comment débuter son séjour avec un pic à 22 de tension…
Pour notre logement sur Séville, nous avions choisi, l’hôtel**** Sévilla Macarena. Il est bien placé (à environ 25 minutes à pied de la Cathédrale, dans un quartier calme et dispose d’une piscine sur son toit pour finir agréablement la journée quand les températures grimpent jusqu’à 40 degrés).
C’est le quartier le plus typique de la ville… mon préféré ! On se perd dans ses petites ruelles étroites bordées de Bodega. Dans ce quartier, vous trouverez également de nombreuses salles qui proposent des spectacles de Flamenco. Pour notre part, nous avons choisi celui de la Casa Del Flamenco (28 Rue Ximenez de Enciso : 18 euros pour une heure de spectacle). Bien que cela soit très touristique, on est ressorti charmés par l’énergie et le talent des 4 danseurs et musiciens !
C’est la plus grande cathédrale gothique du monde et le symbole de la ville avec sa fameuse Giralda (ancien minaret). Elle a été construite pour impressionner : « Construisons une cathédrale si grande qu’ils penseront que nous sommes fous ». Pour monter à la Giralda il n’y a pas d’escaliers mais des sols sont inclinés, parce qu’à l’époque de Al-Andalus l’imam montait à l’aide d’un âne pour effectuer son appel à la prière.
L’Alcazar est l’un des plus anciens palais dont l’architecture est influencée par différentes cultures et civilisations. Il faut compter environ 3 heures de visite pour le palais et son fabuleux jardin.
En vous promenant dans ce très beau parc, vous tomberez sur la Place d’Amérique et surtout la Place d’Espagne. Elle a été construite en 1929 à l’occasion de l’exposition ibéro-américaine. Elle est en forme d’hémicycle, ce qui symbolise l’Espagne accueillant ses anciennes colonies américaines. En effet, l’hémicycle est tourné en direction du fleuve et donc en direction des Amériques.
En repartant, en direction du centre, vous passerez sans doute, devant un imposant monument de forme carrée. Il s’agit de l’ancienne fabrique royale de tabac. Il s’agit désormais d’une université où on peut entrer librement pour découvrir ses patios et fontaines.
Située sur les rives du Guadalquivir, elle renferme le musée naval de la ville. C’est gratuit tous les lundis. Du haut de la tour, on a un beau panorama sur la ville. On aperçoit d’un côté le quartier de Triana et de l’autre, la Cathédrale.
Avec las Ventas de Madrid, les arènes de Séville sont les plus connues d’Espagne. C’est la Feria de abril qui marque le début de la saison des corridas, celles-ci durent environ jusqu’à septembre.
C’est un quartier emblématique de Séville. Situé sur l’autre rive, il s’agit d’un quartier populaire, berceau du flamenco. On y trouve le marché de Triana, le musée de la céramique, le musée de l’inquisition et la Calle Betis, sur la rive, réputée pour ses bars et ses boites de nuits. Je n’ai pas été particulièrement charmée. Je crois que j’en attendais beaucoup…suite au reportage des Racines et des Ailes…
Las setas
C’est à faire quand le soleil commence à se coucher sur Séville. Ce monument moderne, critiqué et qui a suscité de vives réactions, dispose de l’un des meilleurs points de vue sur la ville. L’entrée coûte 3€ et inclut une boisson à retirer au bar situé au dessus de las setas.
La Place Almeda De Hercules est souvent recommandée pour ces apéros géants (les fameux botellones) mais elle n’a pas su nous charmer.
L’Alfalfa : Il s’agit d’une petite rue remplie de bars à deux pas de las Setas. Super ambiance !
Le centre historique est enfin un coin idéal pour boire un verre de vin (un Borboleta par exemple…une tuerie !) à la lumière de la Cathédrale.
Cordoue a connu son apogée à l’époque de Al-Andalus, lorsqu’elle était la capitale de l’Espagne musulmane.
C’est l’un des centres historiques les mieux conservés d’Europe. Au mois de Mai, le concours des patios bat son plein : les moindres de ses recoins sont ornementés de fleurs.
Il s’agissait au départ d’une église (on peut voir quelques rares vestiges dans les sous-sols), puis avec la conquête arabe elle s’est transformée en mosquée avant de redevenir une cathédrale tout en conservant son héritage arabe.
Si vous avez encore un peu de temps, vous pouvez visiter l’Alcazar de Los Reyes Catolicos. Si vous souhaitez faire le spectacle équestre des Ecuries Royales, visez bien le jour car ils ne sont pas quotidiens… Un regret…
Nul besoin de s’y attarder très longtemps : ½ journée à une journée suffit. Si vous n’avez pas visité les arènes de Séville, vous trouverez à Ronda, les plus anciennes arènes d’Espagne : La Plaza De Toros, ainsi qu’un musée consacré à la tauromachie et ses plus illustres rondenos. On apprécie la ville pour ses belles vues panoramiques.
Il ne faut pas non plus louper le Pont Neuf ! Construit à la fin du XVIII siècle, il relie la vieille et la nouvelle ville. Le Puente Nuevo enjambe la vallée, 100 mètres au-dessus du vide. Il faut descendre au niveau de l’Arche Arabe pour obtenir le plus beau point de vue.
Au pied de la Sierra Nevada et à la croisée des cultures musulmane, juive et chrétienne, Grenade dispose d’une richesse multiculturelle.
Comme pour Cordoue, leur plan de circulation est un vrai casse tête. Beaucoup de sens interdits qui peuvent vous faire tourner en rond pendant des plombes ! Pour éviter la crise de nerf, téléchargez avant votre arrivée, un plan de ces 2 villes qui indiquent le sens des rues. Grrrrrrh….En tout cas je ne sais pas si c’est pour se faire pardonner mais à Grenade : une boisson achetée = un tapas offert !
Cet ensemble déclaré patrimoine mondial de l’Unesco en 1984 est le monument le plus visité d’Espagne et le meilleur témoin de l’art andalou. Il est conseillé de réserver ses billets le plus tôt possible. Un mois avant c’est parfois déjà trop tard !
J’avais lu qu’il était bien de réserver le Palais Nasrides vers 10H30/11H. Faute de choix, nous l’avons réservé pour 8H30, ce qui au final était mieux. Mieux, car il n’y a pas foule à cette heure, donc on déguste tranquillement la visite mais aussi car après vous pouvez visiter le reste du site sans plus vous soucier des horaires. Il faut compter environ 10/15 minutes de marche pour atteindre le Palais Nasride à partir de l’entrée.
L’idéal est donc d’arriver vers 8H/8H15 pour récupérer ses billets achetés sur internet (c’est l’heure d’ouverture), de faire le Palais puis le palais de Charles Quint, la Alcazaba (forteresse arabe), les superbes jardins et enfin le Generalife. Il faut compter environ ½ journée sur place.
Cet ancien quartier arabe a été déclaré patrimoine mondiale de l’humanité par l’Unesco en 1984 et pourtant il s’agissait è l’époque de l’un des quartiers les plus malfamés de la ville d’où son nom : « Les misérables ». C’est du Mirador San Nicolas que vous obtiendrez la plus belle vue sur l’Alhambra.
Séparé juste d’une rue du quartier de l’Albaycin, il s’agit de l’ancien quartier juif. Dans ces maisons creusées dans la roche, il est possible d’assister à d’incroyables spectacles de Flamenco.
2 Comments
Merci tu m’as permis de refaire le voyage, on ne se souvient pas toujours du nom des quartiers, des monuments, de leur histoire. et les photos sont magnifiques et bien choisies.
Merci Francine pour ton commentaire 😉