Je viens de lire un article intéressant sur le sport à choisir selon l’émotion sur laquelle on souhaite travailler (article complet sur psychologies.com). En voici un résumé:
L’’activité physique consume le cortisol, hormone du stress, évitant ainsi qu’’il ne nous consume. Elle produit des endorphines, hormones du bien-être dont nous avons besoin pour ne pas laisser nos réactions négatives diriger nos existences. Selon notre émotion dominante, certaines activités physiques sont plus recommandées que d’autres afin de rétablir notre équilibre émotionnel.
Le mot d’ordre: Cultivez votre enthousiasme!
La fausse bonne idée. Se mettre à la salsa avec des inconnus. Se forcer à ne pas être triste est indispensable pour retrouver la saveur de la joie, mais il vaut mieux ne pas se sentir trop en décalage dans une atmosphère ludique.
Ce qu’il vous faut. De l’action et du contact, car la tristesse a tendance à engendrer l’immobilisme et le repli sur soi. Une activité qui permet d’accepter l’imperfection et la répartition des responsabilités se révélera bénéfique pour qui a tendance à se réfugier dans la déprime et à se déprécier.
Quels sports ? Beach-volley, corde à sauter, zumba, gym suédoise, en bref des sports toniques et ludiques.
Le mot d’ordre: Développez la compassion.
La fausse bonne idée. Le sprint, la boxe ou le squash qui consiste à se défouler (stratégie cathartique) ou à se changer les idées (contournement du problème). Efficace sur le moment, la gesticulation agressive n’apaise ni ne modifie en profondeur le tempérament colérique.
Ce qu’il vous faut. Une discipline à deux ou en groupe, car l’antidote à la colère est l’échange respectueux, la bienveillance… Autre ingrédient à privilégier : la maîtrise de la respiration, qui, lors des colères, a tendance à comprimer la cage thoracique et à s’accélérer.
Quels sports ? Aïkido, sa philosophie est empreinte d’empathie, et l’objectif du combat est de détruire l’attaque, et non l’attaquant. Le Kinomichi métisse la tradition de l’aïkido et les approches occidentales des gyms « bien-être ». Enfin, le Kyudo, tir à l’arc japonais.
Le mot d’ordre: Renforcez votre confiance en vous
La fausse bonne idée. Le saut en parachute ou à l’élastique, ou le parapente. Défier sa peur par une activité trop radicale peut être traumatisant et, a contrario, renforcer un tempérament inquiet.
Ce qu’’il vous faut. Une expérience sportive qui confronte à ses peurs tout en assurant la sécurité.
Quels sports ? L’escalade ou la via ferrata, car on s’expose à la peur du vide tout en étant rassuré par la corde et par la personne qui la tient. Tous les sports jouant sur le déséquilibre et la vitesse : voile, rafting ou équitation. Un sport de contact comme le jiu-jitsu brésilien. Se retrouver plaqué dos au sol sous le corps d’un autre provoque une sensation d’impuissance et invite à puiser dans ses propres facultés pour retrouver la sérénité.
Le mot d’ordre: Réapprenez à vous émerveiller
La fausse bonne idée : La balade avec des confidents trop compatissants ou eux-mêmes animés de rancœurs.
Ce qu’il vous faut. Un cadre social réjouissant. Une activité source de plaisir, d’admiration, de gratitude pour tout ce que la vie peut offrir de bon.
Quels sports ? Une activité qui s’inscrit dans un projet, comme la course à pied pour une cause médicale ou humanitaire. Cela donne du sens à ses efforts et permet de découvrir des capacités d’altruisme insoupçonnées en soi et chez les autres. Sinon: marche nordique, plongée pratiquée à plusieurs…